Sécurité des journalistes pendant l'état de siège

Deux journalistes ont été tués dans un espace de quelques semaines en Ituri et au Nord-Kivu. Dans la nuit de vendredi à samedi, c’est le journaliste Joël Mumbere Musavuli et son épouse qui ont été tués à Byakato (Ituri), après avoir reçu des menaces de miliciens, selon des sources concordantes. Joël Mumbere Musavuli, directeur de la radio-télé Baronnie de Byakato, a été poignardé aux cotes et au cou. Selon le secrétaire de la section Ituri de l'Union nationale de la presse du Congo (UNPC), Joël Mumbere est le deuxième journaliste tué dans la région après Papy Mahamba en novembre 2019, assassiné dans les mêmes circonstances. 

Au Nord-Kivu, c’est Héritier Magayane, un jeune journaliste de la sous-station de la RTNC, a été tué dimanche 8 août vers 19h30 locales à Bunyangula, près de Rutshuru-centre. Les assaillants inconnus ont utilisé une arme blanche pour ôter la vie de la victime. 

-Quelle analyse faire de l’assassinat de ces journalistes ? 

-Que faire pour renforcer la sécurité des journalistes en particulier et des tous les citoyens en général pendant cette période d'état de siège ? 

Invités :  

-Gaby Kuba, président de l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC). 

-Me Tony Ntambu, directeur de cabinet du ministre des droits humains du gouvernement central. 

-Me Dieudonné Butembezi, avocat, il est le chef d’antenne à Mambasa de l’ONG de défense des droits de l’Homme Convention pour le respect des droits humains (CRDH). 

 

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