Revue de presse du jeudi 12 août 2021.
Comment un ancien combattant du RCD/Goma, du CNDP et du M-23 que l’ONU a présenté dans ses rapports comme un criminel de guerre peut-il se retrouver à la tête d’une telle structure [Programme de désarmement, démobilisation, réinsertion communautaire et stabilisation, P DDRC-S, s'interroge nombre d’observateurs, dont le prix Nobel de la paix Denis Mukwege, cité par Forum des As.
Le nouveau coordonnateur a en outre milité pour l’émergence d’un «Etat indépendant du Kivu», toujours sous la dictée du Pouvoir de Paul Kagame.
Quelle leçon morale va-t-il donner aux combattants des groupes armés repentis dont il aura la charge ? c’est là où le Prix Nobel de la Paix propose au Chef de l’Etat de mettre en place un mécanisme institutionnel chargé d’identifier tous ceux qui avaient par le passé posé de actes de violations de droits de l’homme et du droit humanitaire et les exclure à l’avenir à des fonctions publiques, leur place étant de répondre de leurs actes devant les Cours et Tribunaux et nulle part ailleurs.
Une nomination mal vue, s’exclame La Tempête des tropiques.
Pour avancer sur le chemin d'une paix durable, Denis Mukwege rappelle que les dirigeants devraient retenir les erreurs du passé et rompre avec les politiques qui ont prolongé et aggravé la souffrance du peuple congolais et l'instabilité ayant occasionné des conséquences désastreuses sur la protection des civils.
Autre sujet, que la presse aborde, Kabund et les élus de Kinshasa haussent le ton Gentiny Ngobila : « la tête mise à prix », estime La Prospérité.
La ville de Kinshasa n’est pas gouvernée ou encore il y a absence de l’autorité de l’état dans cette ville». Jean-Marc Kabund, premier vice-président de la Chambre basse du parlement, parlant au nom des Députés nationaux élus de Kinshasa, n’a pas mâché ses mots, écrit le quotidien.
Malgré son statut de province, Kinshasa présente l’image d’une ville non gérée au regard de l’anarchie qui s’est installée dans tous les domaines. Excédé par ce désordre érigé en mode de gestion, les élus de Kinshasa, toutes tendances confondues, à l’initiative du vice-président de l’Assemblée nationale, ont décidé de hausser le ton face à l’indifférence de l’exécutif provincial, poursuit le tabloïd.
Désignation des animateurs de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), l’Assemblée nationale met en place la commission paritaire opposition-majorité. Une information à lire dans les colonnes de L’Avenir.