L’ONG Human rights watch dénonce, dans un communiqué publié jeudi 22 juillet, la condamnation hâtive et sévère de Jacky Ndala en RD Congo.
Deux jours après son arrestation, le 20 juillet, un tribunal le condamnait à deux ans de prison pour « incitation à la désobéissance civile » et le faisait transférer à la prison centrale de Kinshasa.
« Les autorités peuvent poursuivre les auteurs d’incitations à la violence. Mais un procès hâtif et une si lourde condamnation suggèrent que l’affaire Ndala relevait davantage de la répression croissante contre les voix dissidentes que d’une véritable question d’ordre public », note le communiqué qui poursuit :
« Le parlement devrait rejeter cette proposition de loi sur la nationalité qui enracinerait une discrimination entre les citoyens congolais et alimenterait les troubles politiques », conclut HRW.
Le tribunal de paix de Kinkole a condamné mardi 20 juillet, tard dans la soirée, Jacky Ndala à 24 mois de prison ferme et au paiement de la somme de 500.000 francs congolais (250 USD) d’amende, avec arrestation immédiate, pour incitation à la désobéissance civile.
Le coordonnateur national de la jeunesse d’Ensemble pour la République était jugé en fragrance.
Ses avocats ont promis de faire appel de cette décision.