La paix en République démocratique du Congo passe notamment par le contrôle des armes légères et la lutte contre leur prolifération dans le pays. Le secrétaire permanent de la Commission nationale de contrôle des armes légères et petits calibres (CNC-ALPC), le colonel Patrick Kombe Katambwe, l’a affirmé mardi 8 juin à Kinshasa.
En effet, une cinquantaine d’experts prend part à l’ouverture d’un l’atelier sur le suivi et l’évaluation du plan d’action national 2018-2022 pour le contrôle et la gestion des armes légères et de petits calibres en RDC. Les experts ont pour tâche d’identifier les actions réalisées et les taches restantes à exécuter d’ici à 2022 du plan d’action national.
« Quand on appelle quelqu’un un expert, c’est quelqu’un qu’on peut classer dans les personnes providentielles. Une personne providentielle est une personne à laquelle on recourt chaque fois qu’on est en détresse. Aujourd’hui, vous êtes réunis ici afin de pouvoir prouver le propre de vous-mêmes », a déclaré le colonel Kombe.
Dans son discours il a rappelé à tous les participants l’importance que le chef de l’Etat attache à la restauration de la paix en RDC.
Cet atelier est organisé par la Commission nationale de contrôle des ALPC (CNC-ALCP), avec l’appui de UNMAS.
Pour sa part, le Chef de projet ALPC au sein de la MONUSCO/UNMAS RDC, Grégoire de Nantes, parle du soutien de sa structure à la Commission nationale :
« Nous avons soutenu la CNC-ALPC pour l’élaboration du Plan d’action national 2018-2022 et nous continuons à soutenir la CNC dans la mise en œuvre de ce plan d’action national et donc en l’appui et avec l’aide de UNREC, ils ont préparé un outil d’évaluation et de suivi et de mise en œuvre du plan d’action. »
Les recommandations et conclusions de ces assises seront présentées au cours d’un forum jeudi 10 juin au gouvernement et autres partenaires.