Revue de presse du mercredi 9 juin 2021
La polémique autour du report annoncé du voyage du roi des Belges à Kinshasa intéresse les journaux parus dans la ville mercredi 9 juin
Le Potentiel notees Belges à Kinshasa. que c’est pour la seconde année consécutive, « malheureusement que le roi des Belges reporte son voyage en RDC. Et pourtant, le programme de cette visite était prêt. D’autant qu’il s’agissait de faire d’une pierre deux coups et de célébrer le 61ème anniversaire de l’indépendance de la RDC, en ramenant avec faste au pays les restes de la dépouille du premier ministre Patrice Emery Lumumba ».
La dernière visite du roi des Belges dans l’ancienne colonie, souligne le quotidien, remonte déjà à 2010 pour le cinquantième anniversaire de l’indépendance du pays. Le roi Albert II et la reine Paola avaient été accueillis en grande pompe par Joseph Kabila.
En revanche, le voyage de Félix Tshisekedi en Belgique est toujours à l’ordre du jour, selon l’Agence congolaise de Presse (ACP). Le Président de la République effectuera bientôt un voyage en Belgique pour y récupérer personnellement les reliques du Héros national, Patrice Emery Lumumba, en vue de leur rapatriement et inhumation sur la terre de ses aïeux, dans le cadre de la commémoration prochaine des 61 ans de l’indépendance du pays. Ainsi, estime l’ACP, le programme des manifestations relatives à cet événement historique est donc maintenu.
En tout cas, Forum des As parle de deux fausses notes dans la diplomatie congolaise. Après le raté de la candidature de la RDC au Conseil de sécurité des Nations unies, maintenant, le " report " du voyage du Roi Philippe II à Kinshasa. « Pourquoi avoir annoncé, urbi et orbi, l’arrivée du souverain des Belges alors qu’on ne disposait pas de suffisamment de garantie quant à son agenda ? La crise sanitaire liée au Covid-19 n’étant pas quelque chose de nouveau », s’interroge le quotidien ; avant de poursuivre :
« Ce faux pas diplomatique n’est pas sans rappeler le mini-sommet de Goma d’octobre 2020. Une réunion annoncée avec grand battage médiatique avant d’avoir eu la garantie que tous les chefs d’Etat de la sous-région invités seraient là. La suite, on la connait. Les présidents burundais et ougandais avaient décliné l’offre de manière tout aussi diplomatique. Résultat, le sommet ne s’est pas tenu dans son format initial. De présentiel, il s’est mué en distantiel, via la visioconférence ».