Quatorzième jour après l’éruption du volcan Nyiragongo, cinquante-deux organisations humanitaires ont volé au secours des milliers de déplacés et sinistrés. Le bilan a été fait aux médias, dans la soirée de jeudi 3 juin, à Goma, par le chef adjoint de la MONUSCO et Coordonnateur humanitaire en RDC, David McLACHLAN-KARR.
Grâce à l’action des médias, qu’environ 6 millions de dollars américains ont déjà été mobilisés pour répondre à ce besoin d’urgence. Même s’il se réjouit de la réponse déjà apporté par ces organisations face à cette crise, David McLachlan-Karr estime qu’un autre besoin lié aux réparations des dégâts causés par cette éruption s’impose :
« Nous ne pouvons pas dire avec exactitude combien de temps encore durera cette situation. Je me réjouis de la finalisation de stratégie de réponses humanitaires à cette crise, qui permettra d’apporter une assistance immédiate aux besoins des personnes déplacés. Bien que tous les regards soient tournés vers les personnes déplacées à Sake, Rutshuru, Minova, et Bukavu, il ne faut pas oublier qu’elles rentreront certainement un jour chez-elles et qu’il faudra réparer ce que la lave du volcan a détruit et ce que cette évacuation préventive a engendré ».
L’éruption du 22 mai et ses conséquences ont causé la mort d’au moins trente personnes, plus de trois mille maisons ont été détruites, des centres de santé et des écoles ont été affectés. Au moins, deux-cent trente mille personnes ont été évacuées des 10 quartiers de la ville de Goma classés dans la zone rouge, révèle le coordonnateur humanitaire en RDC.
La communauté humanitaire rappelle qu’à ce jour, deux millions d’euros ont été octroyés par l’Union européenne en plus des 1,2 millions de dollars américains par les Nations unies et 3 millions d’euros par l’Allemagne pour répondre à ce besoin humanitaire d’urgence.
