Les hélicoptères et drones de la MONUSCO « étaient dans les airs dès les premières heures de l’éruption volcanique avec les experts de l’Observatoire volcanologique de Goma (OVG), pour les premiers vols de reconnaissance », a précisé le porte-parole de la MONUSCO, Mathias Gillmann, le mardi 25 mai, dans une interview accordée à Radio Okapi.
Le rôle de ces hélicoptères et drones, selon Mathias Gillmann, a consisté à suivre les mouvements de la lave en vue de donner les premières informations qui pouvaient mettre la population de Goma hors danger.
D’autre part, ensemble avec la communauté humanitaire qui travaille à Goma, la Mission onusienne dit avoir « mobilisé tous ses moyens pour soutenir les autorités provinciales et nationales congolaises dans l’aide qu’elles doivent apporter aux sinistrés de cette catastrophe », a-t-il précisé.
Pour sa part, le Secrétaire général des Nations unies se dit attristé par « les pertes en vies humaines et les dégâts causés par cette éruption volcanique ». Selon son porte-parole, António Guterres est préoccupé par le fait que cette catastrophe survient à un moment où « les besoins humanitaires augmentent dans la région, alimentés par l'insécurité et exacerbés par la pandémie de la COVID-19 et son impact sanitaire et socio-économique ».
Le numéro 1 de l’ONU assure que la MONUSCO tenir les efforts du gouvernement congolais pour venir en aide aux personnes touchées par l’éruption, en leur fournissant une aide humanitaire d’urgence.