Une plénière a été consacrée jeudi 29 avril au Sénat à l'examen de la proposition de loi sur la transplantation d'organes, des tissus et des cellules du corps, humain initiée par le sénateur Kaumba Lufunda.
Cette proposition de loi vise à mettre sur pied une législation spéciale là où la loi sur la santé publique ne donne aucune indication.
« L’initiateur de la loi sur la santé publique n’a pas suffisamment tiré de leçon ni profit des expériences néfastes vécues par certains pays en Afrique avant de légiférer dans le secteur de transplantation d’organes et autres tissus humains. En effet, dans ces pays, certains de leurs concitoyens se sont adonnés au phénomène de vente de leurs reins avec l’aide des médecins et des hôpitaux que ces derniers revendaient à très cher aux receveurs malades en dialyse », a expliqué Kaumba Lufunda.
Selon lui, cette loi permettra d’empêcher certains médecins véreux de se livrer au trafic d'organes.
Les sénateurs ont salué cette proposition. Mais, beaucoup ont proposé la reformulation et la restructuration de ladite proposition de loi.
Son auteur a sollicité un « délai raisonnable » pour rencontrer les préoccupations soulevées par les sénateurs.