Les conditions de vie des près de dix mille déplacés venus du territoire de Beni et qui ont trouvé refuge à Butembo se détériorent depuis lundi.
D’après l’ONG Intégration sociale pour la promotion des nécessiteux (ISPRON) qui s’occupe des déplacés, ces personnes vivent habituellement grâce à l’assistance apportée par des personnes de bonne volonté. La paralysie des activités à Butembo a brisé cet élan. Ce qui impacte gravement sur les conditions de vie des déplacés.
«Actuellement, la situation est catastrophique. [Les déplacés] profitent de la bonne volonté des personnes de leurs milieux de vie. Et comme il n'y a pas activités commerciales dans cette ville qui est purement commerciale, ces déplacés sont de plus en plus affamés», explique Gabriel Shukuru, identificateur d’IPRON.
Plusieurs mouvements citoyens et organisations de la société civile ont décrété dix jours sans activités à Butembo depuis lundi pour exprimer leur condamnation des massacres des civils à Beni.
La ville est paralysée depuis. Les principales activités dans la ville sont à l’arrêt.