Un renfort d’officiers militaires enquêteurs de la 3e zone de défense ainsi que ceux de la 34e région militaire séjournent à Beni depuis lundi 22 mars pour enquêter sur le trafic et vente présumée de munitions. Aussitôt arrivés, ils ont pris langue avec l’autorité urbaine.
A la sortie de l’audience leur accordée, l’autorité urbaine a émis le vœu de voir une lumière tirée sur ce dossier et que les coupables ainsi que tous leurs collaborateurs soient identifiés et subissent la rigueur de la loi.
« Nous sommes dans une zone trouble et nous devons démanteler tous les réseaux, que ça soit du côté des civils comme du côté des hommes en armes qui se comportent très mal, ils doivent être mis hors d’état de nuire et, au besoin, être sanctionnés. C’est ça ce que la population doit comprendre, il n’y a personne à l’abris. Vous posez un mauvais acte, qui que vous soyez, en tout cas, vous devez répondre. Donc, même un officier militaire, quel que soit son rang, il est justiciable devant les juridictions, et nous souhaitons que ceux qui sont coupables dans ce trafic de munitions soient effectivement condamnés », a déclaré Modeste Bakwanamaha, maire de la vile de Beni