« Un signe encourageant dans le cadre de la lutte contre l’impunité des violences graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire commis en RDC », a réagi le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH), lundi 4 janvier, à la suite de l’arrestation de Roger Lumbala à Paris, en France.
Le BCNUDH note aussi que le leader du RCD/N, ancien groupe armé, est poursuivi pour des faits documentés dans le rapport Mapping et espère ainsi que d’autres auteurs présumés des crimes répertoriés dans le même rapport, congolais ou étrangers, seront aussi rattrapés par d’autres actions judiciaires.
Roger Lumbala a été mis en examen par le Parquet national antiterroriste (France) pour complicité de crimes contre l’humanité et de participation à un groupement formé en vue de la préparation des crimes contre l’humanité. Il a été placé en détention provisoire, selon un communiqué du Parquet national antiterroriste rendu public lundi 4 janvier.
Selon ce document, il « lui est reproché des crimes commis entre juillet 2002 et janvier 2003 en RDC (Province Orientale), visant la population civile, auxquels il aurait participé en qualité de dirigeant du groupe armé Rassemblement congolais pour la démocratie-National (RCD-N) dans le cadre de l’opération armée dite « effacer le tableau. »