Le gouvernement de la République de la république démocratique du Congo est appelé à améliorer la gestion de la gouvernance foncière et forestière. C'est la principale recommandation des journées sociales du centre d’études pour l’action sociale (CEPAS) organisées du 9 au 11 novembre à Kinshasa.
Selon le directeur du CEPAS, Alain Nzadi, les participants à cette édition 2020 ont convenu que les projets miniers et agricoles devraient obtenir, de la part des populations concernées, un consentement préalable. Aussi, a noté le père Alain Nzadi, les millions d’hectare des terres arables devrait contribuer à éradiquer la faim au pays, tandis que l’énorme potentiel minière devrait cesser d’être source de guerres et des crimes contre l’humanité.
"La terre, c’est le pouvoir et contrôler la terre c’est contrôler la société. Les panelistes ont appelé la société civile a jouer son rôle de sensibilisation a une gouvernance foncière responsable, dans le secteur minier et forestier. Il est vrai que les grands projets agro-industriels, de l’envergure de Bukangalonzo, malgré les implications sociales inévitables sur les populations locales, peuvent contribuer su développement de la RDC, notamment en diminuant la dépendance à l’importation qui fait perdre des milliards des dollars au pays. Encore faut-il que le montage, et l’exécution des dits projets obéissent aux règles de redevabilité claires et strictes. Si toute expropriation, aussi légale soit elle, doit obtenir de la part des populations concernées, un consentement préalable, donne librement et en connaissance de cause", a declaré Père Alain Nzadi.
Ses assises de trois jours, axées sur l’accaparement des terres et les défis fonciers en RDC, ont été officiellement clôturées mercredi 11 novembre à Kinshasa.
Elles ont été organisées en collaboration avec l’Université Loyala du Congo et le réseau Ecclésial du Bassin du Congo.