Coronavirus : port du masque obligatoire et contrôle sanitaire renforcé à Tshikapa

Le gouverneur du Kasaï, Dieudonné Pieme, a annoncé que le port du masque est désormais obligatoire à Tshikapa où le contrôle sanitaire est également renforcé depuis jeudi 23 juillet.

Ces mesures sont annoncées deux jours après la révélation d’un premier cas confirmé de Coronavirus dans cette ville.

Selon Dieudonné Pieme, cette personne a eu des contacts avant que son état ne soit connu. Ce qui oblige les autorités de la province à prendre des mesures pour intercepter tout cas suspect afin d’éviter la propagation de la maladie.

«L’annonce crée souvent la panique. Ceci nous oblige à prendre certaines mesures pour que cet effet d’annonce ne puisse pas entraîner des conséquences totalement dévastatrices dans la société. Dans un premier temps, nous avons décidé de rendre obligatoire le masque et limiter dans une certaine mesure la circulation par l’instauration de barrières sanitaires», fait savoir M. Pieme.

Pour circuler désormais entre les grandes agglomérations de Tshikapa, il faudra se plier au contrôle des agents sanitaires déployés dans la ville pour prélever la température.

«Obligation [est faite] à toute personne qui veut passer d’une colline à une autre- parce que Tshikapa a trois collines- de se faire contrôler la température et se faire scruter de manière visuelle pour savoir si la personne présente des signes d’affaiblissement qui pourrait conduire à des suspicions», détaille le gouverneur.

L’objectif est pour les autorités de détecter les probables suspects qui auraient été en contact avec le cas confirmé.

«Il faut savoir qu’entre le moment où nous avons annoncé le cas de maladie et le moment où nous avons prélevé les échantillons du malade déclaré, il s’est écoulé huit jours. Cette personne étant active dans la société, nous pensons qu’il a eu des contacts. Et donc, nous ne savons pas qui est sain et qui ne l’est pas. D’ici à 14 jours, il faut absolument que nous soyons vigilant pour être capable d’intercepter tout cas qui nous paraitrait suspect afin de prendre en charge», souligne Dieudonné Pieme.

Lire aussi sur radiookapi.net: