Revue de presse du jeudi 23 janvier 2020.
Le député national Lambert Mende a déclaré que le président de la République occupe, selon la constitution, la place d’arbitre sur la question de la dissolution de la chambre basse du parlement, rapporte Dépêche.cd.
Pour lui, tous ceux qui critiquent le récent discours du Président de la République à Londres de manière partisane en ce moment ont tort, ajoute le média en ligne, qui fait savoir que l’ancien porte-parole du régime passé fait également savoir que Félix Tshisekedi a suffisamment fait usage de la prudence dans son discours en évoquant ce sujet avec beaucoup de précaution.
« Le Président est une institution qui est au-dessus de toutes les autres institutions. Il assure, par son arbitrage, le bon fonctionnement des institutions. Donc, dans la constitution congolaise, contrairement à d'autres conditions, il n'est pas prévu des cas où le Président puisse entrer en contradiction avec une autre institution. Le président, à ma connaissance, n'a pas dit qu'il va dissoudre. Le président a dit ; on veut m'amener à. Je ne veux pas mais on veut m'amener à. Donc, il faut que nos frères amis évitent cela », rencheit 7sur7.cd, qui cite Lambert Mende.
Lambert Mende appelle les politiciens congolais qui alimentent la polémique autour de la dissolution de l'Assemblée nationale, à ne pas ramener le président de la République, Félix Tshisekedi, à un débat partisan.
L’affaire de la dissolution de l’assemblée nationale qui empoisonne sérieusement la cohabitation au sein de la coalition au pouvoir est aussi commentée par Olivier Kamitatu, porte-parole l’opposant Moïse Katumbi, fait remarquer Cas-info.ca.
Dans tous les cas, « Félix Tshisekedi sort gagnant », dans ce bras de fer. Et d’ajouter, « entre une dissolution populaire d’une Assemblée bricolée ou une destitution suicidaire d’un président négocié mais reconnu, la marge de manœuvre des FCC est bien plus que réduite », écrit Kamitatu sur son compte Twitter, que reprend le portail.
Face à l’éventualité de la dissolution de la chambre basse évoquée à Londres par le Chef de l’Etat, Mabunda oppose les articles 148 et 165 à Félix TShisekedi, indique Forum des As. Pour elle donc, il n'y a pas pour le moment de crise entre les institutions pour qu'il y ait dissolution du Parlement.
En outre, le Président de la République est tenu de consulter les Présidents du Sénat et de l'Assemblée nationale et le Premier ministre avant toute décision, au risque de tomber sous le coup de haute trahison, en violation de la Constitution, poursuit le quotidien.
Au fait, ce n’est pas une réponse-réplique aux déclarations du Président de la République à Londres. Mais bien d’une mise au point nécessaire, une démarche quasi-pédagogique à laquelle s’est adonnée la présidente de l’Assemblée nationale à l’occasion d’une cérémonie d’échange de vœux avec les médias, estime pour sa part La Prospérité.
Eu égard aux tirs croisés entre le Front commun pour le Congo (FCC) et Cap pour le changement (CACH), le scénario d’une cohabitation de plus en plus envisageable, suppute Le Potentiel.
En effet, explique le quotidien, le comité ad hoc du FCC n’écarte pas la possibilité d’examiner les possibilités de laisser libre cours au contrôle parlementaire pour mettre à nu les erreurs de gestion des ministres de la famille politique du chef de l’État. « Une abondante documentation existe », révèle le journal qui cite un interlocuteur du FCC.
Toutefois, nuance Le Potentiel, Joseph Kabila ne veut pas de la fin de la coalition FCCCACH.
Face à la flambée de réactions suscitées par les propos du Chef de l’Etat sur la probabilité de dissoudre l’Assemblée nationale, le directeur de cabinet du Président de la République préfère temporiser et fait appel à la raison, écrit Congoprofond.net
« Faisons attention, Il y a de fois quand on a de l’or entre les mains, on commence à chercher la braise de l’autre côté. Nous avons le pouvoir, comportons-nous comme les hommes du pouvoir », a twitté le directeur de cabinet du chef de l’Etat.
En Santé, l’Agence congolaise de presse (ACP) indique que le Comité technique de coordination à la riposte d’Ebola annonce l’éradication de cette maladie d’ici fin février.
Le Dr Muyembe a fait cette affirmation à l’issue d’une séance de travail que les membres de son comité ont eu avec le Premier ministre, Sylvestre Ilunga Ilunkamba, en son cabinet, en présence du ministre de la Santé, Eteni Longondo.