A l’occasion de la célébration le mardi 10 décembre du 71ème anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme, la coordinatrice provinciale de la Commission nationale des droits de l'homme CNDH /Haut-Uélé a plaidé pour que le gouvernement central cantonne les éleveurs nomades Mbororo dans un milieu bien déterminé.
Ce cantonnement permettra de réduire le nombre d’exactions et violations dont ils seraient auteurs dans les territoires de Niangara, Faradje, Watsa et Poko.
D’après le responsable de la CNDH/Haut-Uélé, Charly Kayumba, ce mouvement des Mbororo doit cesser d’être un sujet qui met mal à l’aise les populations du Haut-Uélé.
« A chaque fois, la province du Haut-Uélé et du Bas-Uélé ne cessent de pleurnicher à cause du phénomène Mbororo. Le gouvernement national doit maintenant chercher des mécanismes pour les cantonner à un endroit pour dire que voilà vous allez vivre ici pour que la population du Haut Uélé vivre aussi à son aise », a-t-il déclaré.
La CNDH dit avoir également constate des violations des droits de l’homme dans le chef des chefs des chefferies :
« Nous avons relevé plusieurs chefferies ou les chefs des chefferies sont entrain de torture la population, ils sont en train d’incarcérer la population dans des maison qui ne sont pas connues comme cachot. »
La CNDH a tout de même félicité l’autorité provinciale du Haut Uele pour avoir banni toutes les barrières de la province du Haut Uele.
« Lorsqu’il y avait toutes ces barrières-là, c’était plus pour le rançonnement de ces services qui étaient commis au niveau de ces barrière », a indiqué Charly Kayumba.