Revue de presse du lundi 8 avril 2019
L’élection des membres du bureau définitif de l’Assemblée nationale, mais aussi celle des gouverneurs alimente le contenu des journaux parus ce matin à Kinshasa.
Le couple FCC-CACH avance main dans la main et le ticket Mabunda-Kabund, désigné pour présider l'Assemblée nationale en est une belle illustration, analyse Forum des As.
Malgré le rapport de forces en faveur du Front commun pour le Congo (FCC) qui dispose de la majorité absolue à l'Hémicycle (340/500 députés), le bureau a tenu également compte de la donne coalition, fait remarquer le journal. Autrement, la plateforme Cap pour le changement (CACH)qui n'a obtenu que 48 sièges à l'Assemblée nationale ne peut prétendre occuper la première vice-présidence de celle-ci, conclut le quotidien.
Jeannine Mabunda, candidate au perchoir de l’Assemblée nationale a fait partie des gouvernements Gizenga et Muzito au poste de ministre du Portefeuille, rappelle 7sur7.cd. Selon le site web, Mme Mabunda a été directrice du Fonds de promotion de l’industrie (FPI) du pays, conseillère de l’ex-chef de l’État en matière de lutte contre les violences sexuelles et a assumé avant sa désignation les fonctions de Présidente de la ligue des femmes du PPRD.
Mais dans cette quête, la candidate Jeanine Mabunda devra faire face à Henri-Thomas lokondo, vice-président du regroupement PALU et Alliés.
Le député national Henry-Thomas Lokondo s'est porté candidat indépendant au poste du président du bureau définitif de l'Assemblée nationale, renseigne Actualite.cd.
Après plus de 12 ans d’exercice dans la fonction parlementaire, d’abord comme sénateur et ensuite comme député national, l’élu de Mbandaka estime avoir le profit requis pour diriger l’Assemblée nationale, rapporte Le Phare.
Plébiscité plusieurs fois meilleur député national par des instituts de sondage pour son assiduité aux plénières et ses interventions pertinentes, parfois à contre-courant des positions de sa famille politique, Lokondo s’engage, une fois élu, à renforcer les contrôles parlementaires, dans le but d’améliorer la gouvernance en République Démocratique du Congo, conclut le tabloïd.
Des candidats gouverneurs en campagne
Les journaux de Kinshasa reviennent aussi, sur un autre registre, à la campagne électorale des candidats gouverneurs lancée depuis samedi 6 avril.
Après la présidentielle couplée aux législatives ainsi que les sénatoriales suivies des scrutins de récupération à Beni, Butembo et Yumbi, place maintenant à l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs, annonce La Prospérité.
Ces élections, indique le quotidien, se tiendront le 10 avril prochain dans 24 provinces du pays, hormis le Nord-Kivu et le Mai-Ndombe. La campagne électorale, lancée le samedi 6 avril dernier, prendra fin ce lundi 8 avril note le tabloïd qui donne les détails sur les différents candidats validés par la CENI.
A Kinshasa, ils sont 9 candidats au total qui vont compétir pour tenter de gagner la confiance des grands électeurs et ainsi pouvoir succéder à André Kimbuta Yango qui a dirigé la capitale durant 12 ans, détaille 7sur7.cd.
Le rapporteur du bureau définitif de l’assemblée provinciale de Kinshasa a indiqué que les programmes d’action de tous les candidats gouverneurs et vice-gouverneurs sur seront auditionnés à l’hémicycle ce lundi 08 avril, poursuit le site web.
Au Sud-Kivu, les candidats Jean-Claude Kibala, Telexis Rubuye, Justin Bitakwira, Théo Ngwabidje et Shenila Mwanza se sont engagés au rétablissement de l'autorité de l'Etat, à la promotion de la paix et à la lutte contre la corruption, rapporte Actualite.cd.
Retombées de la visite de Félix Tshisekedi aux Etats-Unis
Certains médias commentent aussi la visite du Président Félix-Antoine Tshisekedi aux Etats-Unis.
Le Président Felix-Antoine Tshisekedi et Mme Christine Lagarde, directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) ont convenu, vendredi 5 avril, de la reprise des relations bilatérales, rapporte Forum des As.
Le FMI revient en fait en RDC jouer son rôle de surveillance de l’état des finances publiques, prendre acte des forces et faiblesses de gestion et formuler des recommandations pour leur amélioration, prévient Le Phare.
Si le pays réussit son examen de passage, le chef de l’Etat pourrait alors signer une « Lettre d’intention » pour spécifier la hauteur des appuis financiers attendus et les domaines auxquels ils devraient être destinés, conclut le journal.