Les syndicats des enseignants ont organisé vendredi 2 novembre dans la ville de Beni (Nord-Kivu) une marche pacifique pour dénoncer l’insécurité persistante, qui a un impact négatif sur l’éducation des enfants dans cette région. Ces enseignants disent avoir constaté « les limites des FARDC et de la MONUSCO dans leurs opérations contre les rebelles des ADF » et plaident pour le déploiement d’une force du type Artémis.
« Nous voudrions que les massacres prennent fin afin de permettre l’éducation de qualité à nos enfants, qui souffrent maintenant depuis beaucoup de temps à la maison », a déclaré le secrétaire permanent du SYNECAT, Pascal Thembo Muliwavyo.
Selon les manifestants, les forces armées congolaises et de la MONUSCO ne sont pas à la hauteur pour endiguer l’insécurité récurrente à Beni.
« Il faut qu’on arrive à imaginer une autre force du genre Artemis, pour bouter dehors l’ennemi, qui nous a endeuillé depuis plus de cinq ans », a poursuivi Thembo Muliwavyo.
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Cette marche vient renforcer la grève illimitée lancée par les syndicats des enseignants de Beni depuis le 11 octobre dernier.