Le PNUD a partagé ce mardi 10 juillet à Kinshasa sa nouvelle approche en matière de développement axée sur ses interventions dans les zones post conflits, au cours d’une séance de partage et d’échanges avec les agences onusiennes, des bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux et le gouvernement représenté par le ministre d’Etat à la Décentralisation.
Cette nouvelle approche consiste à combiner les interventions dans les domaines humanitaires, de stabilisation et de développement durable.
Selon le directeur pays du PNUD, Dominique Sam, l’expérimentation et le renforcement de cette nouvelle approche se feraient au niveau des provinces pilotes sorties de conflit. Il s’agit, donc, précise-t-il, de créer des passerelles entre l’humanitaire, la stabilisation et le développement durable afin d’avoir des impacts concrets de développement dans ces zones sorties de conflits. Ce qui aiderait les communautés à sortir de la pauvreté et de l’insécurité.
Le ministre d’Etat à la décentralisation Azarias Ruberwa demande aux agences des Nations unies et aux autres bailleurs de fonds d’axer leurs interventions, plus sur le développement que sur l’humanitaire au niveau local et provincial :
« Les bailleurs de fonds sont plus dans l’humanitaire, mais on ne développe pas le pays avec l’humanitaire. L’humanitaire est passager. Si le développement ne vient pas même celui qui vous a sauvé par l’humanitaire, il repart définitivement. Notre pays, notre gouvernement ont bien fait d’avoir ces structures de bailleurs de fonds. Mais ils doivent transcender tout ce qui est humanitaire et nous aider à asseoir le développement durable à la base », a recommandé Azarias Ruberwa.
Le PNUD soutient le développement humain en RDC dans trois piliers à savoir le développement durable, l’état de droit et la protection des ressources naturelles et la lutte contre les changements climatiques.