L’Avenir : «Députés et sénateurs reprennent le chemin du Parlement»

L’ouverture ce jeudi de la session du mars au parlement est parmi les sujets qui intéressent les journaux parus jeudi 15 mars à Kinshasa.
 
Les députés nationaux comme leurs collègues sénateurs reprennent ce jeudi 15 mars 2018 le chemin de l’hémicycle du Palais du peuple, annonce L’Avenir, rappelant que cette session s’ouvre dans un contexte de la poursuite du processus électoral en cours en RDC.
 
Dans cette optique, la loi sur la répartition des sièges devrait être inscrite parmi les priorités de l’ordre du jour de la session de mars 2018 car sa promulgation est programmée par la CENI pour le 8 mai 2018, suppute le quotidien.
 
Mais des voix dans les rangs des élus du peuple s’élèvent pour exiger d’abord l’audit de la gestion de la CENI et du fichier électoral, avant de s’appesantir sur les autres aspects liés notamment à l’arsenal juridique dont cette institution d’appui à la démocratie a besoin pour fonctionner, rapporte de son côté La Prospérité.
 
Le confrère fait remarquer que jusqu’à présent, la CENI n’a pas encore publié le fichier électoral. Or, relève le tabloïd, l’adoption au parlement de la loi portant répartition des sièges ne peut se faire tant que la CENI n’aura pas publié les listes électorales, appelées aussi  fichier électoral.
 
Cas-info.ca de son côté insiste plutôt sur l’urgence pour le parlement de voter la loi sur la répartition des sièges, expliquant qu’après la clôture des opérations d’enrôlement, la Commission électorale a besoin de cette loi qui lui permettra de déterminer le nombre d’électeurs pour chaque circonscription électorale.
 
L’épineuse affaire des vaches dans les provinces de Kwango et Kwilu, la recrudescence de l’insécurité dans les provinces du Sud-Kivu et Ituri feront probablement aussi partie de dossiers que les élus passeront au crible dans le cadre du contrôle parlementaire, croit savoir le media en ligne.
 
Le Phare invite également les députés et sénateurs qui vont reprendre le chemin du Palais du peuple ce jeudi à  agir en toute responsabilité lors de l’examen et vote des lois prioritaires attendues pour faire avancer le processus électoral. 
 
Le quotidien leur rappelle que cette session est la dernière de la législature de 2011. Et ceux qui oseront encore s’amuser comme par le passé en obéissant aux morts d’ordre, oubliant ainsi le contrat pris avec le peuple, pourront bientôt répondre de leur comportement dans les urnes lorsqu’ils retourneront dans leurs bases respectives pour solliciter de nouveaux suffrages, prévient le confrère.
 
Alors que députés et sénateurs se préparent à reprendre le chemin du palais du peuple ce jeudi, les élus de Djugu eux menacent de boycotter l’ouverture de cette session de mars, rapporte Le Potentiel.
 
Ces élus, expliquent le tabloïd, sont préoccupés par la persistance de tueries dans leur territoire malgré la présence dans la région des autorités chargées de la sécurité de la population au niveau national. Ils réclament à travers cette menace le rétablissement de la paix et de l’autorité de l’Etat dans cette partie de la province de l’Ituri, écrit le journal.
 
Et selon capsud.net justement, le ministre de l’intérieur ne ménage aucun effort pour rétablir cette paix à Djugu. Henry Mova Sakanyi est arrivé mercredi à Blukwa, un village du territoire de Djugu meurtri par les violences intercommunautaires de ces dernières semaines dans la région, rapporte le media en ligne.
 
Accompagné du représentant spécial adjoint du Secrétaire Général des Nations Unies pour les opérations et l’Etat de droit, David Gressly, M. Mova a passé toute sa journée dans ce village du territoire de Djugu, poursuivant son périple pour le rétablissement de la paix dans cette partie du pays, lit-on sur le site d’infos.