Revue de presse du vendredi 16 février 2018
Le 36e anniversaire de l’UDPS, parti politique de l’opposition en RDC occupe les lignes des journaux parus ce matin à Kinshasa.
Jean-Marc Kabund, secrétaire général de l’UDPS, a estimé au cours de la célébration du 36e anniversaire de la création de ce parti que sa formation politique est déterminée à jouer un rôle de tout premier plan au pays, rapporte Forum des As.
Plus rien ne sera comme avant, l’UDPS va travailler désormais à conquérir et exercer le pouvoir, et va arrêter de jouer au groupe de pression, indique le quotidien.
« L’UDPS cesse d’être le dindon de la farce, béquilles ou marchepied de n’importe quel autre aventurier, ou groupe d’aventuriers quel que soit leur rang social », a déclaré le secrétaire général de ce parti dont les propos sont rapportés par le tabloïd.
La Prospérité table sur les défis qui attendent l’UDPS dans les jours qui suivent et fait remarquer que l’UDPS va œuvrer pour l’application intégrale, complète et rapide de l’accord de la Saint Sylvestre, dans tous ses volets notamment, en ce qui concerne la décrispation politique, la redynamisation de la CENI, la fin du dédoublement des partis politiques et le respect des libertés individuelles et collectives en termes de manifestations publiques, des libertés d’opinion ou de réunions.
Pour ce journal, l’autre défi qui attend le parti d’Etienne Tshisekedi, c’est le nouvel élan à imprimer sur la suite de la trajectoire de la lutte à mener pour la consolidation des bases d’un Etat de droit en RDC et l’organisation des élections crédibles, apaisées et démocratiques.
« Après 36 ans de lutte non violente : UDPS, carton rouge aux vagabonds politiques », titre Le Phare. Pour le quotidien, compte tenu du long feuilleton de défections et trahisons des cadres du parti ainsi que des alliances sans lendemain avec des partenaires politiques opportunistes, la base du parti a interpellé le leadership pour que soit définitivement mis fin au système des béquilles dont se servent de faux jetons, surtout en période électorale, pour s’attirer la sympathie des masses et se hisser dans les institutions de la République, en violation des consignes du parti.
L’UDPS va désormais verrouiller ses structures dirigeantes pour barrer la route aux politiciens chasseurs des postes au Parlement, au gouvernement, dans les entreprises publiques, la territoriale, la diplomatie, … note le tabloïd.
Concernant la démission du président sud-africain Jacob Zuma, Le Potentiel titre : «Belle leçon de Jacob Zuma aux leaders africains : aucun leader ne doit rester au-delà du temps imparti par le peuple».
Avant de partir, indique le quotidien, Jacob Zuma a compris, sur le tard, qu’il n’avait aucun intérêt par sa résistance, à causer des pertes en vies humaines ni faire exploser l’ANC.
Pour le tabloïd, Zuma administre une belle leçon de démocratie à l’endroit de tous ceux qui, en Afrique, continuent de s’accrocher au pouvoir.
La démission tant attendue du président sud-africain Jacob Zuma, allié traditionnel du président Joseph Kabila, a créé une onde de choc à Kinshasa où majorité et opposition ont chacun sa lecture de la situation, analyse Politico.cd. Si Zuma reste loin de la RDC, c’est avant tout et surtout l’un des alliés indéfectibles du président Joseph Kabila, révèle le site web qui note que l’opposition se réjouit de cette démission et la Majorité note que « l’Afrique du Sud n’est pas la RDC ».