Les travaux de la commission mixte mise en place par la ministre des Droits humains Marie-Ange Mushobekwa pour faire la lumière sur la répression de récentes marches des laïcs catholiques, ont débuté lundi à Kinshasa.
Cette commission est composée de dix-neuf experts, engagés par le gouvernement congolais, pour mener des enquêtes sur la répression des marches pacifiques du 31 décembre et 21 janvier organisées par le Comité Laïc de coordination (CLC) et rapporter aux autorités les cas des violations des droits de l’homme.
Les membres de cette commission sont issus du ministère de la Justice, de la Commission nationale des droits de l’homme, du Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme et des organisations de la société civile.
D’après l’arrêté ministériel, les membres de cette commission sont tenus à l’obligation de confidentialité et d’objectivité. Ils sont également protégés contre toute poursuite qui résulterait de l’exercice de leur mission.
La commission a été mise en place à la suite des allégations de plusieurs ONG des droits de l’homme faisant été de « graves violations des droits de l’homme » commises par les forces de l’ordre qui ont réprimé les manifestants le 31 décembre 2017 et le 21 janvier 2018. Elle a dix jours pour présenter aux autorités les conclusions de l'enquete.
«Cette commission compte apporter la vérité sur toutes ces allégations et faire un rapport pour que les victimes soient remises dans leurs droits. Et on espère arriver à identifier les auteurs de ces violations des droits de l’homme», a dit à Radio Okapi Tshipeta Wunga, membre de cette commission.