La Mission de l’ONU en RDC (MONUSCO) annonce qu’elle sera sur le terrain dimanche 21 janvier «pour observer les marches pacifiques annoncées», en application de son mandat. Selon son communiqué de vendredi 19 janvier, elle prévoit de déployer des équipes dans les principales villes du pays pour rapporter «d’éventuelles violences et violations des droits de l’homme.»
A Kinshasa, elles seront composées de représentants de la Force de la Mission, de la police des Nations unies et du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH), indique le communiqué de la MONUSCO du vendredi 19 janvier.
La MONUSCO rappelle que le droit de manifester pacifiquement est inscrit dans la Constitution congolaise et est protégé par les engagements internationaux de la RDC et que les marches ou toutes autres manifestations doivent se tenir dans le calme et la retenue.
Toutes les parties en présence, qu’il s’agisse des manifestants ou des forces de défense et de sécurité, doivent s’abstenir de recourir à la violence sous toutes ses formes, indique le communiqué.
La MONUSCO précise qu’elle n’est pas responsable du maintien de l’ordre qui est une mission régalienne de l’Etat congolais qui doit être mise en œuvre en conformité avec les lois nationales et les normes internationales en la matière.
«Il est important que toutes les voix puissent s’exprimer dans le calme et de façon pacifique dans la période actuelle de transition politique afin de nourrir un débat démocratique dans le respect des dispositions de la Constitution», déclare Maman Sidikou, représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en République démocratique du Congo et chef de la MONUSCO.
Maman Sidikou souligne également que la mise en œuvre intégrale des mesures de confiance prévues dans l’Accord du 31 décembre 2016 est nécessaire afin de conduire la RDC vers des élections libres, crédibles, transparentes et apaisées selon le calendrier électoral présenté début novembre par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).