Le ministère public a requis mercredi 13 décembre des peines allant de quatre ans de prison ferme à la peine capitale contre les trois chefs coutumiers poursuivis dans le cadre du procès des présumés rebelles des ADF et leurs collaborateurs.
Le ministère public a commencé son réquisitoire par un exposé des faits relatifs aux massacres de Mayangose, Kididiwe, Kadou, Tubameme, Ngadi et Vemba. Il a ensuite évoqué des éléments soulignés dans les rapports du Groupe d’études sur le Congo, des experts des Nations unies et enfin de la société civile tout en établissant un lien entre les jours des massacres et les déploiements des FARDC dans la zone.
L’organe de la loi a ainsi incriminé trois chefs traditionnels pour leur rôle dans ces massacres. Il s’agit du Mwami Saambili Bamukoka, Boroso Bin Baraka et Kitobi Bonguma. Pour le premier, il a requis quatre ans de prison ferme et pour les deux derniers, la peine de mort.
Ils sont tous poursuivis pour association de malfaiteurs, détention illégale d’armes et de munitions de guerre, crimes contre l’humanité par meurtre, violation des consignes, participation à un mouvement insurrectionnel et terrorisme.
La cour prendra la cause en délibéré après les audiences des répliques et contre-répliques, avant de rendre ses arrêts.