La police et les FARDC ont empêché, samedi 6 mai à Lubumbashi (Haut-Katanga), la tenue du meeting du Rassemblement. Les sources locales rapportent qu’un important dispositif policier et militaire a été déployé sur le lieu où la manifestation était prévue ainsi qu’à d’autres endroits du centre-ville de Lubumbashi.
Gabriel Kyungu wa Kumwanza, coordonnateur du Rassemblement dans le Haut-Katanga, s’est rendu au centre-ville en prévision de meeting qu’il devrait tenir à la place de la Gare.
Sa présence a attiré une foule de sympathisants, et les éléments de la police et les militaires le suivaient partout où il se rendait.
Les forces de sécurité lui ont demandé de regagner son domicile. Un acte que critique Gabriel Kyungu.
«Je suis moi-même victime, j’ai été pourchassé partout et je suis rentré chez moi à la maison escorté par au moins huit véhicules 4X4 des militaires et policiers, pour que je ne tienne pas le meeting alors que beaucoup de nos membres m’attendaient à la gare. Depuis quatre heures du matin, c’est le défilé des véhicules et des éléments armés jusqu’aux dents. Il n’y a pas de démocratie, il y a une dictature qui s’est installée», a-t-il dénoncé.
Il fait remarquer que les policiers ont procédé à l'arrestation de certains jeunes du Rassemblement. D’autres militants ont trouvé refuge au bureau de la MONUSCO à Lubumbashi.
La police contactée par Radio Okapi n’a pas voulu commenter ces incidents.
