Les zones de santé de la Tshopo enregistrent des cas de décès infantiles suite à l’insuffisance et au dysfonctionnement des banques de sang.
Docteur Lolo, médecin chef de zone de santé de Makiso, à Kisangani l’a affirmé, mardi 25 avril, lors de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le paludisme:
«De fois, nous connaissons beaucoup de cas de décès des enfants liés à l’anémie due au paludisme. La zone de santé n’a pas une banque de sang opérationnelle. Nous venons de faire la revue annuelle. Nous avons trouvé que 30% de décès étaient liés à l’anémie».
Il a indiqué que la seule ville de Kisangani, avec ses cinq zones de santé, ne comptait que deux banques de sangs qui ne fonctionnent plus normalement.
Cette situation a été confirmée par le médecin coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) dans la Tshopo, docteur Antoine Bene.
Ce dernier annonce que les démarches sont en cours pour revitaliser ces banques de sang:
«La banque de sang ne peut pas fonctionner quand on n’a pas d’intrants. Sachets, marqueurs, tests, réactifs manquent pour que nous puissions rendre ces banques de sang opérationnelles. Nous avons déjà fait des plaidoyers auprès des partenaires pour éviter les morts à travers les anémies causées par la malaria».
Pour éviter des cas d’anémie dus au paludisme, docteur Antoine Bene conseille aux parents d’amener à temps les enfants faisant la fièvre dans des formations médicale les plus proches du lieu d’habitation pour un dépistage gratuit et des soins appropriés.