Mgr Fridolin Ambongo, vice-président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) a annoncé mercredi 25 janvier que les opposants signataires de l’accord du 18 octobre ont décidé de parler d’une seule voix. C’est Vital Kamerhe qui va conduire ce groupe au cours des discussions sur l’application de l’accord du 31 décembre.
Les opposants qui avaient signé l’accord du 18 octobre étaient divisés lors de la signature du compromis du 31 décembre. Deux groupes avaient présenté deux propositions différentes.
Les évêques catholiques qui assurent les bons offices lors de ces discussions ont réussi à mettre les deux groupes d’accord.
« On a reçu les propositions des uns et des autres, par rapport à la constitution, à la répartition des tâches au niveau du gouvernement. Mais il y avait une question qui nous a bloqué pendant longtemps, c’était l’unité de l’opposition signataire de l’accord du 18 octobre. Cette opposition nous avait présenté deux propositions. Nous avons travaillé comme des pasteurs pour réconcilier ces opposants à l’interne », rapporte Mgr Fridolin Ambongo.
Selon lui, ces efforts ont permis à ceux qui hésitaient d’intégrer le dialogue.
« La grande nouvelle aujourd’hui ce que l’opposition signataire de l’accord de l’Union africaine est unie autour d’un chef. Et le chef c’est Vital Kamerhe et son adjoint, c’est le ministre José Makila », a annoncé le vice-président de la CENCO.
D’après Monseigneur Fridolin Ambongo, les opposants signataires de l’accord du 18 octobre vont devoir proposer aux évêques une seule liste qui sera prise en compte dans la répartition des postes ministériels au sein du futur gouvernement de transition.
Une plénière est prévue ce jeudi dans l’après-midi au Centre Interdiocésain. Le pouvoir et l’opposition continuent de discuter sur la mise en œuvre de l’accord du 31 décembre. La composition du prochain gouvernement et la désignation du Premier ministre continuent de diviser les deux parties.
D’après le vice-président de la CENCO, les chefs de chaque composante vont rencontrer les évêques deux heures avant la plénière de ce jeudi pour harmoniser les points de vue sur les différents contacts informels pris pour la répartition équitable des postes ministériels.