
Selon le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme en Ituri, ces cas de violation des droits de l’homme répertoriés ont été commis entre les mois de janvier et d’octobre 2016. Il s’agit notamment de pillages et viols des femmes.
La même source indique que la plupart de ces cas sont l’œuvre des miliciens de la FRPI dans la chefferie de Walendu Bindi. Les FARDC et la police sont aussi épinglés par le BCNUDH pour des cas d’arrestations arbitraires et des menaces.
«Notre base des données a enregistré quatre cents cas de violations des droits de l’homme, ayant 1202 victimes. Parmi les auteurs, nous avons les miliciens FRPI, avec 79% de violations ; suivis des autorités étatiques, avec 15%», a expliqué le coordonnateur du BCNUDH en Ituri, M. Salifou.
Reconnaissant ces violations des droits de l’homme en Ituri, le ministre provincial des droits humains, Etienne Ege Unega, réaffirme l’engagement du gouvernement provincial de les combattre.
«Nous avons un programme du gouvernement qui a un axe d’intervention en matière des droits de l’homme. Je pense que nous allons nous investir pour que la cause des droits puisse avancer», a-t-il affirmé.
Les étudiants, élèves et autres membres des organisations de défense des droits humains de Bunia ont pris part à un débat sur le thème retenu pour cette journée; à savoir: «Défendre les droits de l’homme de quelqu’un aujourd’hui».