«Nous avons documenté au moins une trentaine de personnes tuées dans les journées de 19 et 20 septembre à Kinshasa. On a enregistré aussi 126 blessés à Beni, Kinshasa, Matadi et Goma», a annoncé José Maria Aranaz.
Au total, 368 personnes ont été arrêtées par la Police nationale congolaise (PNC), les FARDC et l’ANR (Agence nationale des renseignements) à Bandundu, Beni, Goma, Kindu, Kisangani, Kinshasa, Matadi et Tshikapa, a-t-il poursuivi.
Ce bilan du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme est encore provisoire, a souligné M. Aranaz, expliquant que sa méthodologie est basée sur «un processus de vérification assez strict.»
Au moins trente-deux personnes ont été tuées lundi et mardi dans la marche de l’opposition qui a tourné en émeutes, selon un bilan officiel établi par la police. De son côté, l’UDPS, l’un des principaux partis qui ont appelé à manifester, évoque un bilan plus lourd de cent morts.
José Maria Aranaz a aussi annoncé la tenue, dès mardi 26 septembre à Genève, de la session du Conseil des droits de l’homme, précisant qu’elle serait consacrée à la situation des droits de l’homme en RDC.