Le tribunal de grande instance de Lubumbashi a procédé samedi 17 septembre à 22 heures, à travers une audience en procédure de flagrance, à l’identification des prévenus arrêtés lors des échauffourées survenues le vendredi 16 septembre entre les militants de l’UDPS et les forces de l’ordre. Sur les 63 prévenus présentés autribunal se trouvent cinq mineurs qui seront déférés devant le tribunal pour enfants.
Ces personnes sont accusées par le ministère public de destruction méchante, vol avec violence, incendie et association des malfaiteurs.
Au cours de cette audience, deux opérateurs économiques victimes d’actes de pillage se sont constitués partie civile. L’un d’entre eux a renoncé aux dommages et intérêts et réclame que lui soient restitués les biens qui ont été pillés et retrouvés lors du bouclage mené dans la nuit de vendredi à samedi, par les forces de l’ordre.
Maitre Astia Mulunda, membre du collectif d’avocats de ces prévenus estime pour sa part que le tribunal devra faire le toilettage de ces détenus parce les personnes arrêtées il y en a qui n’ont rien à avoir avec les faits qui leur sont reprochés. Il évoque notamment la présence, parmi les prévenus, d’un homme âgé de plus de 80 ans.
L’audience a été suspendue dimanche 18 septembre à 00h00 et les prévenus ont été conduits à la prison centrale de la Kassapa. La prochaine aura lieu lundi 19 septembre.