La Nouvelle société civile congolaise (NSCC) récuse l’organisation d’une marche pour le soutien au dialogue national, préconisé par le chef de l’Etat. Cette activité est annoncée pour ce samedi par l’Entente inter provinciale de la société civile de Kinshasa.
Le président de la NSCC, Jonas Tshombela a livré cette position, vendredi 4 mars, dans un entretien accordé à Radio Okapi.
La Nouvelle société civile congolaise affirme ne pas être concernée par cette activité qui, selon elle, ne prend pas en compte les vraies revendications de la population: le respect de la constitution, la libération des prisonniers d’opinion, le respect des droits et libertés des citoyens.
«Des telles revendications qui s’apparentent aux politiciens, nous, nous pensons qu’il y a de nos compatriotes qui sont en prison pour leur liberté d’opinion notamment les jeunes de Lucha qui devaient être les revendications de la société civile», a souligné Jonas Tshombela.
Le président de la NSCC soutient par contre la tenue d’un dialogue qui s’inscrit dans le cadre du respect de la constitution.
Réagissant à son tour à l’appel à la marche et à la prière pour le dialogue, le G7 a invité les Congolais à ne pas céder à ce que cette plate-forme de l’opposition qualifie de «manipulations des marchands d’illusions ».
Dans un communiqué publié le même vendredi, le G7 a soutenu la vie en RDC repose fondamentalement sur le respect de la constitution et des lois de la République.
Le chef de l’Etat avait annoncé, en novembre dernier, la tenue d’un «dialogue politique national inclusif », sans précision de date. Dans son message, Joseph Kabila avait évoqué des points qui devraient être débattus au cours de ce dialogue. Il s’agit de sujets sur lesquels des «divergences profondes d’opinions apparaissent sur la scène nationale au point de menacer l’unité et la stabilité du pays»:
- Le fichier électoral
- Le calendrier électoral
- La sécurisation des élections
- Le financement des élections
- Le rôle des partenaires extérieurs dans ce processus