Le dialogue politique en vue en RDC devrait avoir un «caractère inclusif» pour que les accords qui en découleraient engagent toutes les parties, a déclaré jeudi 19 novembre, la société civile forces vives de Kinshasa.
«Nous devons privilégier le dialogue, le débat démocratique. Et je trouve que la meilleure des choses c’est d’aller participer à ce dialogue. Parce que là on a des arguments logiques, scientifiques pour convaincre», a déclaré Me Carlos Mupili, le président de cette structure.
Certains partis de l’opposition rejettent ce dialogue, tandis que l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), d’Etienne Tshisekedi veut un forum convoqué par un «médiateur international neutre» à designer par le Secrétaire général de l’Onu.
Le président de la société civile forces vives de Kinshasa souligne que l’appui de la communauté internationale permettra de faire revenir toutes les parties aux bons sentiments.
«Je crois que la communauté internationale et même le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies au Congo doivent jouer déjà les bons offices afin de ramener la dynamique de l’opposition et les parties de G7 au dialogue pour notre démocratie», a renchéri Me Carlos Mupili.
A l’issue d’une réunion des chefs de principales institutions de la RDC autour du président de la République, Joseph Kabila, tenue au début du mois de ce mois de novembre, le vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, Evariste Boshab, avait annoncé qu’un dialogue politique sur le processus électoral pourrait être bientôt convoqué.
Ce que Joseph Kabila avait confirmé aux ambassadeurs accrédités en RDC, sans fixer de date, de lieu ni des acteurs.