Le Mouvement social pour le renouveau (MSR), prend acte de son exclusion de la Majorité présidentielle (MP) et accepte la rupture. Dans une déclaration faite jeudi 1er octobre à Kinshasa, le bureau politique de ce parti qui constituait la deuxième force politique de la majorité au pouvoir se félicite de la cohésion, de la discipline et du sens élevé de responsabilité de ses cadres et militants face à ce qu'il qualifie d’intolérance et de velléités de débauchages.
A en croire le porte-parole du MSR, Laurent-Simon Ikenge, ce parti déplore la mauvaise foi du Gouvernement à financer la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) pour l’organisation des élections.
«Constatant le retard enregistré dans l'exécution du calendrier publié par la Ceni le 12 février 2015, le MSR déplore l'absence manifeste de volonté politique du pouvoir exécutif dans l'accompagnement du processus électoral et invite la Ceni à s'assumer en publiant rapidement un calendrier réaménagé dans le strict respect des délais constitutionnels», a déclaré Laurent-Simon Ikenge.
Il a par appelé à l’intervention de la communauté internationale pour appuyer le processus électoral, comme cela fut le cas en 2006.
«Le MSR remercie la communauté internationale pour le financement lié au développement économique et l'encourage à ne ménager aucun effort, comme lors des élections de 2006, pour accompagner financièrement la Ceni dans l'organisation des élections», a poursuivi la même source.
Le MSR fait partie de sept partis politiques frondeurs de la Majorité présidentielle qui, dans une lettre adressée lundi 14 septembre dernier au président Joseph Kabila, avaient dénoncé les « intentions inavouées de ne pas respecter la Constitution, de décrédibiliser et de désacraliser les institutions sur lesquelles repose tout régime démocratique».