Revue de presse de ce jeudi 24 septembre. Les journaux de ce jeudi abordent différents sujets dont la fronde à l’UDPS, les échéances électorales à venir mais aussi le départ de Martin Kobler de la Monusco
Le Phare : «Fronde manquée à l’UDPS : les «putschistes» radiés !»
Le journal rapporte que le Secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) vient de réagir avec vigueur à la tentative de déstabilisation de ce parti, initiée à partir de Bruxelles par une vingtaine de membres de sa diaspora, avec à leur tête un certain André Kalonzo Ilunga. Dans une déclaration datée du 22 septembre courant, Bruno Mavungu fait savoir aux « cadres et combattants qu’André Kalonzo Ilunga ainsi que tous ses compères « putschistes » sont radiés et interdits de parler au nom du parti ou de l’engager », souligne Le Phare.
Au quotidien de poursuivre qu’en sanctionnant rapidement et lourdement « la bande à Kalonzo », le staff de l’UDPS a tenu à tordre le coup aux rumeurs ayant fait croire en la destitution d’Etienne Tshisekedi, élu démocratiquement à la tête du parti lors du Congrès de janvier 2011.
Le journal se demande quels dividendes politiques et financiers comptaient tirer André Kalonzo et compagnie d’une action téméraire lancée loin des cadres et combattants de Kinshasa ainsi que des onze ou vingt-six provinces du pays, dont les « Fédérations » constituent la véritable «base».
La Prospérité qui revient sur la future nomination par le gouvernement des commissaires spéciaux pour les nouvelles provinces, nous renseigne que «Samy Badibanga craint une cohabitation difficile avec les députés provinciaux !».
Pour le Président du Groupe parlementaire UDPS et Alliés, la Cour constitutionnelle a créé deux problèmes majeurs au pays. Elle est intervenue dans les attributions de la Ceni, en hiérarchisant les élections et a, ensuite, mis en place les conditions d’une cohabitation conflictogène entre les Commissaires spéciaux nommés et les députés provinciaux élus, souligne le journal.
Le député national Samy Badibanga Ntita qui s’est confié à ce journal, subodore une cohabitation difficile entre les Commissaires spéciaux et les Assemblées provinciales. Comment des Commissaires nommés pourraient présenter un budget devant les Assemblées provinciales qui ne les ont pas élus et aussi ces organes délibérants, autorités budgétaires, seront-elles en mesure d’exercer leur pouvoir de contrôle, se demande Samy Badibanga.
Forum des As s’intéresse aux élections générales. « A 13 mois : rien n’est encore fait!», rappelle le journal en une. Le quotidien rapporte qu’à la MP, on se bouscule au portillon pour des nominations imminentes dans tous les secteurs de la vie nationale et, à l’opposition, on est plus que jamais divisé sur tout.
Dans les deux camps, personne ne prépare les échéances qui pointent à l’horizon, constate Forum des As qui souligne que la difficulté, c’est qu’à ce jour, rien n’est fait dans la préparation des opérations préélectorales qui puisse faire croire au respect des échéances des élections générales qui coïncident avec la date de fin de mandature qui est le 20 décembre 2016.
Le calendrier électoral lui-même a déjà implosé depuis et l’Arrêt de la Cour constitutionnelle qui enjoint la Ceni à subordonner toute élection à celle des gouverneurs de provinces au second degré et de réévaluer tout le processus est venu légaliser le réaménagement du calendrier électoral, fait remaquer Forum des As. Naturellement, la Ceni dans son nouveau chronogramme devra tenir compte des dates constitutionnelles qui sont des lignes marginales à ne pas franchir, note le journal.
L’Avenir lui parle du départ du chef de la Monusco et titre en manchette : «Arrivé fin mandat après deux ans de travail en RDC : Martin Kobler s’en va».
Hier, c’était la toute dernière participation à la conférence de presse hebdomadaire des Nations Unies à Kinshasa du représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en RDC, M. Martin Kobler, qui est fin mandat, rapporte le journal.
Le patron de la Monusco dit quitter la RDC avec trois sentiments : une profonde satisfaction par rapport au travail achevé au cours de son mandat; une fierté pour la performance sur terrain de la Force de la Monusco et enfin, une frustration pour la coopération bloquée entre les FARDC et la Monusco dans le cadre de l’opération Sukola II visant la neutralisation des FDLR, renchérit le journal.
Dans son discours, il a dit au revoir aux Congolais dans l’espoir de revenir un jour. « Je ne dis pas adieu. Je dis au revoir. Parce que, je vais revenir. C’est difficile de partir, parce que j’ai laissé une partie de mon cœur ici en RDC », a dit M. Kobler, souligne L’Avenir.