A 10 jours de la date d’expiration de l’ultimatum lancé par la SADC et la CIRGL aux FDLR pour désarmer, le chef de la Monusco invite ces rebelles rwandais à saisir cette occasion pour déposer les armes. Le 2 juillet dernier, la Communauté des Etats de l’Afrique australe et la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs avaient accordé un délai de six mois aux FDLR pour se rendre.
« J’appelle les FDLR à saisir l’occasion de ces derniers 10 jours pour désarmer volontairement. On a des places pour désarmer, pour livrer les armes. C’est important de saisir l’occasion parce que le 2 janvier, ce sera trop tard », explique Martin Kobler.
Indiquant que la Monusco sera obligée de recourir à la force si ce désarmement volontaire n’est pas effectif.
« La Monusco n’est pas là pour mener la guerre mais pour avoir la paix. Nous ne voulons pas combattre mais si nous sommes forcés de combattre, [nous allons combattre, ndlr]. C’est aussi remplir notre mandat », précise le chef de la Monusco, avant d’ajouter :
« Nous avons eu avant-hier la réunion du Conseil de sécurité sur la situation en RDC. C’était [pour parler de] la situation à Beni mais c’était aussi le processus de désarmement volontaire des FDLR. Les instructions du Conseil de sécurité à l’unanimité étaient très claires : ‘’Il faut vraiment si ça ne marche pas avec le désarmement volontaire commencer les opérations militaires’’ ».
Martin Kobler fait savoir que le gouvernement est aussi d’avis que les FDLR doivent quitter le pays.
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