New-York: le mini-sommet sur la RDC s’ouvre ce jeudi à l’Onu

Ban ki Moon, secrétaire général des Nations Unies, 2mars 2009 à Kinshasa

Le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon organise, ce jeudi 27 septembre à New-York, un mini-sommet pour résoudre la crise sécuritaire qui sévit dans l’Est de la RDC.

Le secrétaire général adjoint en charge des opérations de maintien de la paix à l’Onu, Hervé Ladsous, l’avait annoncé devant le Conseil de sécurité des Nations unies :

«Il y a plusieurs préoccupations. La première est que la violence doit cesser au Kivu dans l’Est de la RDC. La deuxième préoccupation est que la souveraineté de la RDC doit être respectée et en troisième lieu, il faut rebâtir la confiance entre la RDC et le Rwanda».

Organisé en marge de la 67è assemblée générale de l’Onu, ce mini-sommet va réunir autour de Ban Ki-Moon les chefs d’Etat des Grands Lacs dont celui de la RDC Joseph Kabila et du Rwanda, Paul Kagame.

Kinshasa accuse Kigali de soutenir les rebelles du M23 qui font la guerre aux FARDC dans la province du Nord-Kivu depuis le mois de mai. Des accusations étayées de preuves contenues dans un rapport d’experts de l’ONU.

Des sources diplomatiques présentes à New York estiment que «le Rwanda fait partie de la solution de la crise qui sévit à l’Est de la RDC ».

A la tribune de la 67è assemblée des Nations unies, Joseph Kabila avait reconnu que les relations entre Kinshasa et Kigali ne sont pas bonnes.

«Le conflit dans l’Est de la RDC sera réglé par tous les moyens possibles», avait également déclaré le chef de l’Etat congolais, affirmant que la solution à la crise de l’Est peut être militaire, politique, diplomatique ou les trois.

La voie du dialogue explorée par les Nations unies pour résoudre dans l’Est n’est pas toujours bien vue par certaines organisations de la société civile.
Le 31 août dernier, la société civile du Nord-Kivu avait accusé le Conseil de sécurité de l’ONU de faire preuve de laxisme envers le Rwanda.

Le vice-président de cette structure, Omar Kavota, avait appelé l’ONU à sanctionner le Rwanda au lieu de lui demander de cesser son soutien aux rebelles.

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