Onze familles des Congolais sinistrés de Mpila (Brazzaville) passent la nuit sous les arbres en face de l’entrée secondaire de l’Hôtel de ville de Kinshasa. Ces nécessiteux ont affirmé jeudi 10 mai à Radio Okapi qu’ils sont abandonnés par les autorités congolaises depuis leur arrivée dans la capitale vendredi 4 mai.
Selon eux, ils sont rentrés à Kinshasa suite au traitement discriminatoire dont ils ont été victimes après les explosions de Mpila.
« Nous sommes tristes. A Brazzaville, nous les sinistrés de la République du Congo étaient mieux soignés que nous qui sommes ressortissants de la RDC. Nous nous sommes décidés de rentrer chez nous mais nous sommes abandonnés et nous vivons dans la mendicité avec nos femmes et nos enfants », a déclaré un des sinistrés.
Une série d’explosions a eu lieu dimanche 4 mars au quartier Mpila faisant 146 morts et plus de 1500 blessés. Après ces détonations, des centaines d’enfants se sont séparés de leurs familles.
Par rapport à cette situation, le gouvernement congolais de Brazzaville avait promis d’allouer 6000 USD à chaque famille sinistrée. Cependant les Congolais ressortissants de Kinshasa ont été chassés des sites d’hébergement dans leur pays de résidence.
Ces sinistrés se sont décidés de retourner en RDC et demandent aux autorités congolaises de leur venir en aide, car disent-ils, ils ont longtemps vécu à l’étranger et ne parviennent pas à se retrouver.
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