Un sommet des chefs d’Etats de la région des grands lacs s’est ouvert, mercredi 15 décembre, à Lusaka (Zambie) pour avaliser un mécanisme destiné à mieux contrôler les ressources naturelles de la région. L’objectif du sommet est de combattre l’exploitation illégale des ressources minérales et forestières par les groupes armés.
Le sommet de Lusaka avait été réclamé par les ONG de la société civile de la région en novembre au cours d’un sommet tenu à Kinshasa.
Ces ONG estiment que l’exploitation illégale des ressources minérales et forestières ne profite ni aux Etats ni aux communautés locales.
Les organisations de la société civile du Rwanda, du Burundi, de l’Ouganda, de l’Angola ou de la RDC présentes dans la capitale zambienne attirent l’attention des Chefs d’Etats sur le risque des conflits découlant de l’exploitation du pétrole dans la région. Elles les invitent à appliquer les règles de transparence déjà existantes pour les industries extractives.
Selon ces ONG, il n’y a pas que le pétrole à l’origine des atrocités, le commerce illicite du bois, de l’or et des minerais d’étain à l’Est de la RDC sont aussi à l’origine des mêmes maux.
Elles demandent aussi aux représentants des pays occidentaux et asiatiques de faire pression sur les multinationales pour qu’elles respectent les lois nationales en la matière d’exploitation des ressources minérales.
Les multinationales sont invitées à créer, dans les pays d’exploitation, des industries de transformation des minerais.