Les habitants de Pinga, cité située à 200 kilomètres au nord-ouest de Goma, affirment craindre des actes de représailles et des atrocités de la part des éléments FDLR retranchés dans les collines avoisinantes. Alan Doss, représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies en RDC, s’est rendu sur place à Pinga samedi. Il a promis de renforcer les effectifs militaires de la Monuc dans un très proche avenir, rapporte radiookapi.net
Les habitants de Pinga sont partagés entre la joie de retrouver une vie normale et la peur du lendemain. Ils saluent cependant l’arrivée des forces de la coalition FARD-APR qu’ils qualifient de signe d’espoir. Par contre, ces habitants demandent le renforcement des effectifs de cette coalition pour les sécuriser. «Il faut que nous ayons beaucoup de militaires pour sécuriser les villages environnants. Nous ne pouvons pas nous déplacer à cause de la présence ennemie dans les collines environnant la cité de Pinga », indique un habitant.
Le chef de la Monuc s’est rendu à Pinga samedi. Pour Alan Doss, la situation reste fragile en dépit de la sécurisation de la cité. Il a par ailleurs annoncé le renforcement des effectifs de la Monuc et surtout ceux des FARDC : «Nous essayons surtout avec les FARDC, de les déployer déjà, en même temps, nous attendons bien sûr des renforts. On sera en mesure de renforcer certains sites stratégiques »rnPour rappel, le meurtre de 3 personnes et des viols ont été commis par les FDLR dans les villages environnants de la cité de Pinga. Ces atrocités sont encore vivantes dans le mémoire de la population.