La députée nationale Sophie Kakudji, secrétaire générale du parti Action commune pour la République et élue du territoire de Kabalo, a déploré, jeudi 26 décembre, les mauvaises conditions de vie des populations du Tanganyika. Elle a fait cette dénonciation dans une déclaration faite devant les médias pour réconforter les habitants de cette province en guise de message de vœux.
Cette élue de Kabalo invite le chef de l’État à apporter une attention particulière à la précarité de vie dans les différents territoires du Tanganyika.
Parmi les causes de cette précarité, elle cite, entre autres, les inondations à Kabalo, les coupeurs de route à Manono et l’absence de routes de desserte agricole à Kongolo et Nyunzu. Cette situation entraîne, selon elle, une hausse des prix des denrées de première nécessité.
« La situation de notre province du Tanganyika mérite que je lève ma voix pour implorer votre regard monsieur le Président de la République, chef de l'État. La province du Tanganyika se trouve sous pression des maux qui la rongent en profondeur. Dans mon territoire de Kabalo, les inondations ne cessent de détruire les cultures de mes frères et sœurs ; pendant que les enseignants ont du mal à respecter le calendrier scolaire du fait de parcourir de grande distance pour toucher leurs salaires. Ceci fait qu'ils perdent pratiquement une semaine chaque mois et les élèves ratent les cours », a fait savoir Sophie Kakudji.
Dans cette litanie de problèmes, elle note également l’absence de réseau Internet dans ces territoires et la hausse généralisée de prix à Kongolo et Nyunzu, faute de routes. Le territoire de Moba est confronté au fléau de la délinquance juvénile. A Manono, les coupeurs de route font la loi, rendant aussi la vie difficile tandis que la ville de Kalemie, elle, connait une détérioration des infrastructures, indique cette élue du peuple.
Enfin, pour Sophie Kakudji, « l'urgence s'impose pour que cette ville attire l’attention du Président de la République ».