Plus de 30 000 habitants de la cité de Kinzau Mvuete, à 60 kilomètres à l’ouest de Matadi, chef-lieu de la province du Bas-Congo, utilisent généralement, pour leurs besoins domestiques, l’eau des puits et des rivières. Le chef de la cité tire la sonnette d’alarme face à la pénurie récurrente de l’eau potable dans cette contrée, rapporte radiookapi.net
Sébastien Emery Ditshia, qui livre cette information, demande aux autorités provinciales d’intervenir, d’une part, en soutenant les projets d’adduction d’eau initiés localement, et d’autre part, auprès des responsables de la Regideso pour que cette cité soit desservie en eau potable. « Le problème de manque d’eau à Kinzau Mvuete est sérieux. Au moment où je vous parle, moi-même, chef de cité, je ne me suis pas encore lavé », a-t-il fait savoir. D’après lui, sur huit quartiers que compte la cité de Kinzau Mvuete, un seul est ravitaillé en eau potable. Conséquence, les jeunes filles prennent le risque de sortir la nuit, à 2h, 3h, à la recherche de cette denrée loin de leurs domiciles, sans oublier les bagarres devenues fréquentes autour de la borne fontaine. « Nous avions une pompe immergée, laissée par les Japonais. Elle était tombée en panne, après avoir servi pendant 15 ans. Nous n’avons pas les moyens. Si on peut nous remplacer cette pompe là, parce que les installations sont là », a suggéré le chef de la cité de Kinzau Mvuete.
Contacté, l’administrateur du territoire de Seke Banza, dont dépend la cité de Kinzau Mvuete a indiqué pour sa part que pour cette contrée, il y a des structures qui sont en train d’étudier comment renforcer les pompes d’adduction qui existent déjà sur place.