Ceci ressort des statistiques de la mairie et des services provinciaux du plan. A la base de cette situation, on note le manque d’emploi permanent et l’exode rural. De l’avis de quelques autorités politico administratives et des sociologues, la promotion des travaux agropastoraux se présente comme l’une des solutions efficaces à cette problématique, rapporte radiookapi.net
La ville de Mbuji Mayi n’est qu’une agglomération d’à peu près 10 kilomètres carrés. Créée en 1933 pour environ 25 000 personnes, le chef-lieu du Kasaï Oriental abrite aujourd’hui une population qui avoisinerait les 3,5 millions d’habitants.
Au nombre des raisons de ce boum démographique, Faustin Mukendi, politologue et maire adjoint sortant de la ville de Mbuji Mayi, cite l’afflux des paysans des milieux ruraux environnant la ville. Ceux-ci viennent à la recherche du travail à la société minière de Bakwanga, Miba. D’autres, par snobisme, viennent à la découverte des centres urbains. Une fois que tous ces objectifs échouent, aucun de ces paysans n’a l’intention de retourner au village. Ils restent dans l’espoir de voir un jour leur rêve se réaliser. Conséquence, la ville regorge de plus de 90% de chômeurs.
En attendant que des industries soient implantées et que des emplois soient créés, les sociologues suggèrent la stabilisation du pouvoir coutumier. Ceci, afin que l’autorité traditionnelle sensibilise la population aux travaux des champs. Les structures sociales de base devraient également être transférées dans les milieux ruraux afin d’òter tout prétexte aux nouveaux venants.