Des experts et des jeunes ont discuté, mercredi 18 décembre, de la promotion des politiques inclusives, des mesures et des programmes de soutien mis en place pour accueillir, protéger et intégrer les migrants en République démocratique du Congo(RDC). C’était au cours d’une session d’échanges organisée par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) à Kinshasa, en marge de la Journée internationale des migrants.
Parmi les participants, Trécy, une étudiante congolaise ayant vécu en Tunisie, a partagé son expérience après son rapatriement à Kinshasa après plusieurs tentatives infructueuses de rejoindre l’Europe. Elle exprime sa gratitude envers le programme d’intégration de l’OIM :
« A mon arrivée, j’étais à l’OIM. Ils m’ont demandé ce que j’avais comme projet, ce que je voulais faire, je leur ai dit tout. Ils ont fait le bilan de ce que j’avais comme projet, et voilà qu’ils ont fixé un montant pour m’aider avec mon projet ».
Marlow, un autre jeune, salue cette initiative, soulignant l'importance de ces dialogues pour mieux comprendre le travail de l’OIM et du gouvernement en faveur des migrants :
« Si je me déplace d’un pays à un autre, je n’ai personne à qui je peux demander à manger ou à boire. Je cherche de l’aide, je peux au moins faire appel à l’OIM ».
Pour sa part, Alexandra Simpson, cheffe de mission de l'OIM en RDC, rappelle que le respect des droits des migrants doit être une priorité absolue :
« Ils ont le droit de se déplacer, de trouver la sécurité, d’avoir des possibilités mais aussi d’avoir la possibilité de retourner s’ils veulent ».
L'OIM, présente dans 171 pays, œuvre pour une migration humaine et ordonnée, soutenant 175 États membres dans la gestion des migrations.