Les statistiques récoltées la semaine dernière par ce comité révèlent que 90% de ces personnes vulnérables qui traversent la frontière ne sont pas vaccinées. Elles souffrent des maladies diarrhéiques et de la malnutrition, rapporte radiookapi.net
Pour le docteur Pierre Bidimpata, vice-président du comité, l’appui du gouvernement et des partenaires de la santé reste insuffisant face aux besoins grandissants : « Pour tous ces enfants et femmes, la prise en charge se fait difficilement. Tout d’abord, on reçoit une assistance de l’OMS pour l’instant mais c’est insuffisant. Nous n’avons pas suffisamment de vaccins, de pétrole voire même des mèches. L’aide est arrivée, mais ça a servi pratiquement pour 50% des enfants. Les autres ne sont pas vaccinés…Même les médicaments nous manquent ».
Il souhaite un renfort pour soulager ces expulsés : « Ce qu’il faut maintenant c’est une forte assistance. Un appui vraiment que nous cherchons de toute part. Il nous faut de la nourriture parce que les enfants sont parfois mal nourris. La situation est aussi dramatique parce que toutes ces femmes ne sont pas vaccinées. Et parmi elles, il y a des femmes enceintes violées. C’est ainsi que nous lançons un cri d’alarme pour voir comment prendre en charge toutes ces femmes qui présentent des infections sexuellement transmissibles et voir aussi comment nous assumer.