Gbadolite : grogne des démobilisés

Les démobilisés qui doivent être encadrés par le Bureau international du travail,B. I .T, sont mécontents. Ils protestent contre la liste incomplète, selon eux, établie par le point focal de l’Unité d’exécution du Programme national de désarmement, démobilisation et réinsertion Nord-Ubangi. A la place, ils font valoir leur propre liste, rapporte radiookapi.net

Le mécontentement couve depuis quelques mois parmi les démobilisés qui doivent être pris en charge par le BIT et dont la formation aux métiers de réinsertion tarde à commencer. Ce mécontentement est devenu manifeste samedi dernier lorsque ces ex-combattants ont appris que la liste de ceux qui doivent suivre cette formation a été envoyée à l’antenne de l’UE-PNDDR Nord-Equateur à Gemena.

Selon le point focal de l’UE-PNDDR Jean Gowa, cette liste reprend au total 534 ex-combattants identifiés. A en croire leur porte-parole des démobilisés qui brandit la liste confectionnée par ceux-ci, ils seraient plutôt au nombre de 869. Pour le point focal Jean Gowa qui a été entendu par les autorités locales sur cette situation, la liste établie par les démobilisés compte beaucoup de fictifs. La tension est montée parmi les 300 ex-combattants dont les noms ne sont pas repris sur la liste des bénéficiaires de la prise en charge du B.I.T. L’ONG Fraternité, la sous-traitance du BIT coordonne les activités de formation. Elle compte démarrer ces activités dès ce lundi, avec des moyens du bord, en faveur de tous les ex-combattants qui revendiquent leur prise en charge par le BIT. A Gbadolite, on compte plus de 2 200 démobilisés attendant leur réinsertion socio-économique. La moitié est prise en charge par la FAO, rapporte radiookapi.net