Deux incidents ont été provoqués, en l’espace de deux jours, par des militaires centrafricains sur la rivière Ubangi, au Nord Equateur, à la frontière entre les deux pays. Les militaires FARDC de la 10e brigade intégrée (de l’armée nationale congolaise) ont tiré des coups de sommation pour dissuader les militaires centrafricains qui voulaient braquer des pêcheurs congolais. Un officier centrafricain qui avait traversé la frontière sans document, a été arrêté à Pandu et transféré à Gbadolite, rapporte radiookapi.net
Le premier incident s’est produit à Dokore, localité située à 63 kilomètres de Bosobolo, dans le secteur de Banda. Selon le Commissaire de district intérimaire du Nord-Ubangi Mathieu Bela, des militaires centrafricains, habitués à braquer les pêcheurs congolais sur la rivière Ubangi, voulaient rééditer leur forfait. Ils ont tiré des coups de feu pour intimider les pêcheurs. Les militaires FARDC de la 10e brigade intégrée y ont répondu par des coups de sommation. Les assaillants ont battu en retraite.
Le deuxième incident concerne un capitaine des FACA, Forces armées centrafricaines. Ce dernier a été arrêté à Pandu, localité frontalière congolaise à plus de 150 kilomètres de Bosobolo. Il avait franchi la frontière sans aucun document. Il a été transféré à Gbadolite à l’état-major du bataillon de la de la 10e brigade intégrée. Le Commissaire de district intérimaire déclare qu’il a reçu l’ordre du ministre provincial de l’Intérieur de relâcher cet officier centrafricain, enfin de garder les relations de bon voisinage avec la sous-Préfecture centrafricaine de Djuku. Le gouvernement provincial va saisir le gouvernement central de ces incidents à répétition des militaires centrafricains à la frontière, dans le territoire de Bosobolo. Quitte à Kinshasa de saisir à son tour Bangui de ces incidents, indique la même source.