Cet hôpital n’a pas de clôture. 10 cas d’évasion sont enregistrés chaque mois. Selon le médecin directeur de l’hôpital, le docteur Christian Kalama, cette situation décourage les efforts d’amélioration de prise en charge des malades lancés par les responsables de cet hôpital, rapporte radiookapi.net
D’une capacité d’accueil de 170 lits, cet hôpital est un complexe de près d’une dizaine de bâtiments. Dans plusieurs des cas, les malades y sont transférés des centres de santé situés dans un rayon de 200 kilomètres, etdans un état assez critique. Curieusement, rare sont ceux qui honorent leurs factures après avoir recouvré lasanté. L’hôpital n’étant pas clôturé, certains s’évadent sans payer les frais.
Le docteur Christian Kalama s’inquiète de cette situation : « Nous fournissons beaucoup d’efforts pour une meilleure prise en charge de nos malades. Les malades arrivent, ils n’ont pas des moyens. Nous prenons des médicaments à la pharmacie et nous les soignons. Mais ce que nous déplorons par rapport à ça, c’est le fait que même les cas de césarienne et bien d’autres cas que nous soignons à l’hôpital finissent par s’évader. La clôture de notre hôpital pourra nous aider pour que nous puissions canaliser toutes nos recettes, afin que nous puissions de plus en plus améliorer la prise en charge de nos malades ».
rnPour un habitant de la ville qui a requis l’anonymat, ceci est du à la pauvreté de la population. Pour lui, il est difficile pour un fonctionnaire ou un paysan d’honorer une facture de plus de 100$US. Tout en saluant les efforts des dirigeants de l’hôpital, il demande au gouvernement provincial de prévoir un budget de subvention à la santé. Ce qui pourra réduire le coût des soins à la bourse des gagne-petit.