Plus de 300 000 congolais réfugiés dans les pays voisins

Le secrétaire permanent de la commission nationale pour les réfugiés l’a rappelé à l’occasion de la célébration, ce vendredi, de la Journée mondiale des réfugiés.

Cette Journée est placée sous le signe de la protection. Rigobert Moupondo, a par ailleurs saisi cette occasion pour rappeler à tous les réfugiés que son institution est toujours disposée à leur apporter une protection juridique et administrative.

Au Sud-Kivu, plus de 15.000 réfugiés burundais vivant dans les territoires d’Uvira et de Fizi sont confrontés à un véritable problème de protection internationale depuis leur accueil en RDC en 1972 pour certains et en 1993 pour d’autres.
Leur prise en charge pose problème du fait de leur statut. Selon le président de leur comité, ces réfugiés ne bénéficient pas d’assistance en vivres, en non-vivres et de soins médicaux. La plupart sont des locataires et se débrouillent tant bien que mal pour survivre.
Au cours de cette journée mondiale des réfugiés, les Burundais vivant à Uvira et Fizi, ainsi que les rapatriés congolais de la Tanzanie et ceux du Burundi vont partager leurs expériences sur la vie du réfugé. Plusieurs activités sont organisées, notamment au site de transit de Kavimvira à Uvira et à Baraka, dans le territoire de Fizi.

Au Nord Katanga, le bureau du Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés organise ce vendredi une grande manifestation au stade Sendwe de Kalemie. Sur place, un nombre important de rapatriés en provenance des camps de refugiés de Mozambique, Tanzanie et de Zambie sont signalés arrivés dans les zones de retour.

A Bunia, à l’occasion de cette journée mondiale, le bureau du HCR en Ituri promet d’assister environ 200 ressortissants de l’Ituri qui sont rentrés de l‘Ouganda par leurs propres moyens. Ces personnes sont retournées à Bogoro, à Aveba et à Boga. Ces trois villages sont situés respectivement à 25, 70 et 120 kilomètres au sud de Bunia.
Près de 20 milles ressortissants de l’Ituri sont réfugiés en Ouganda. 30 pourcents de ces personnes ont déjà manifesté leur volonté de retourner en République Démocratique du congo.