Le corps médical de l’hôpital de l’amitié sino- congolaise est en grève depuis jeudi dernier. A la base de cette situation, le non respect de l’application du cahier des charges tel que proposé par le corps médical depuis décembre dernier. Conséquence, les malades sont abandonnés à eux-mêmes, constate radiookapi.net
Les revendications de ces médecins sont principalement liées aux conditions de travail. Un médecin travaillant dans cet hôpital n’a pas droit aux honoraires ou primes de transport, comme l’explique ce médecin gréviste : « Le comité de gestion ne veut pas donner aux médecins les honoraires. Donc, ça n’existe pas. Chez nous, c’est une prime qu’on donne. Jusqu’à ce jour, nous n’avons pas de prime de transport, alors que nous sommes là chaque jour à l’hôpital. »
Certains malades affirment qu’aucun médecin n’est visible depuis le jeudi 5 juin dernier. D’après eux, ce sont les infirmiers qui assurent le suivi de la dose leur prescrit par les médecins avant le mouvement de grève.
Par ailleurs, le nombre de ces infirmiers est réduit. D’après un stagiaire, il y a 17 infirmiers, dont 6 stagiaires, sans expérience : « Cette situation nous pénalise. Nous travaillons en collaboration avec les médecins. Souvent, les chinois ne savent pas bien s’exprimer en français. C’est ce qui nous embête. Nous avons besoin de la présence des médecins pour mieux travailler. »
Par l’entremise de son administratif, le médecin directeur a laissé entendre qu’il est en concertation avec le corps médical avant de sonner sa position.
