La direction provinciale du service de contrôle et de la paie du personnel enseignant (Secope) Kasaï-Oriental accuse. Dans un communiqué rendu public lundi, elle dénonce la persistance du déficit salarial des enseignants de cette province pour les mois de février et mars. La division provinciale de la fonction publique est pointée du doigt, rapporte radiookapi.net
Dans ce communiqué, le Secope Kasaï-Oriental indique que l’enveloppe salariale des enseignants de la province s’élève à 616 millions de francs congolais et souvent empruntant quatre circuits bancaires à Mbuji-Mayi, Mwne-Ditu, Kabinda et Lodja. Le Communiqué précise que pour le mois de février, seule la caisse Congo Mbuji-Mayi avait reçu 321 millions de francs congolais. Dans la logique de la fonction publique, cette somme était destinée à la paie des enseignants de toute la province. L’instruction est cependant venue trop tard, parce que la direction provinciale du Secope Kasaï-Oriental avait cru bon de payer la totalité du salaire du personnel de Kasaï-Oriental I : Ngandajika, Luilu et Kamiji. Le même volume salarial a été reconduit pour le mois de mars, et cette fois, c’était au tour des enseignants du Kasaï-Oriental II de toucher leur salaire. Le problème, c’est que le déficit cumulé pour les deux mois (février et mars) que la fonction publique a promis de combler persiste jusqu’à ce jour. Du coté de la division provinciale de la fonction publique, on se refuse à tout commentaire. Pour sa part, le superviseur de la paie venu de Kinshasa charge cette division provinciale en l’accusant de ne pas accepter le contrôle initié dans les opérations de paie des enseignants.