Selon Kibiswa Naupess, modérateur de cette structure, la promulgation par le chef de l’Etat du Smig (Salaire minimum interprofessionnel garanti), 3 USD par jour, constitue une avancée dans la lutte contre la pauvreté. Mais la question qui se pose, dit-il, est celle de l’application de cette décision, rapporte radiookapi.net
« Je considère que cela est un développement heureux, et de dernière minute malheureusement », a d’emblée déclaré Kibiswa Naupess. D’après lui, la lutte va ainsi commencer entre les employeurs d’une part, et les travailleurs de l’autre. Il a rappelé à ce propos que la Fec, et la Copemeco et même la Fenapec avaient déjà formulé des réserves par rapport à ce Smig.
Par ailleurs, le modérateur de l’intersyndical de l’administration publique a précisé le Smig promulgué est applicable suivant le modèle du barème de Mbudi, c’est-à-dire, par pallier. D’abord 2 USD à partir de juillet 2008, et 3 USD à partir de janvier 2009. Autre précision du syndicaliste : ce Smig ne concerne que 300 000 emplois du secteur privé et paraétatiques, alors que 1 million d’emplois du secteur de l’administration publique sont quant à eux concernés par le barème de Mbudi, qui est de loin supérieur au Smig.